Synopsis:
" Geoffroy et Loïc sont deux frères explorateurs passionnés par les questions de l’eau. Ils ont décidé de longer le Rift Est-Africain d’Ouganda jusqu’en Israël à la rencontre des populations nomades et sédentaires. En cinq mois, des sources du Nil jusqu’aux pays arides du Proche-Orient ils ont parcouru plus de 13 000 kilomètres en side-car avec une seule question en tête : Y-a-t-il assez d’eau sur Terre pour nourrir 9 milliards d’habitants en 2050 ? "
Festivals:
Festivals (si possible) :
- Goyas Brésil, Saint Casimir Canada, Green Unplugg Nlle Zélande, Les Angles France, Freed Toulouse France, Vue d’Afrique Canada, Rendez-vous du Voyage France, Partir Autrement France, ABM Le Mans France, Les Défis de l’aventure Fontanil Cornillon France.
Prix:
Prix (si possible) :
- 1er prix et trophée « Bernardo Elis » Festival de Goyas Brésil 2013 récompensant la meilleur série télévisée.
Articles:
France Télévisions
Présentent
EXPEDITION GRAND RIFT
Documentaire de 4*52’
Réalisé par Geoffroy et Loïc de La Tullaye
La vie n’est guère que l’eau organisée »
Paul Valery,
BIGLO Productions
95, bd Magenta 75010 PARIS
Geoffroy de La Tullaye
Tel : 09 81 98 40 07
Tel : 06 12 07 15 25
Avec le soutien du CNC, de SUEZ ENVIRONNEMENT et de l’IRD (Institut de Recherche et Développement)
Résumé
Geoffroy et Loïc sont deux frères explorateurs passionnés par les questions de l’eau. Ils ont décidé de longer le Rift Est-Africain de Tanzanie jusqu’en Israël à la rencontre des populations nomades et sédentaires.
En cinq mois, des sources du Nil jusqu’aux pays arides du Proche-Orient ils ont parcouru plus de 13 000 kilomètres en side-car avec une seule question en tête : Y-a-t-il assez d’eau sur Terre pour nourrir 9 milliards d’habitants en 2050 ?
Thème :
Y-a-t-il assez d’eau sur Terre pour nourrir 9 milliards d’habitants en 2050 ?
L’objectif de ce nouveau road-movie environnemental en 4 épisodes proposé par Loïc et Geoffroy est d’illustrer les questions de pénurie d’eau régulièrement abordées par les médias et d’y apporter leur analyse personnelle.
Comment savoir en effet si ce manque d’eau est dû à une réelle rareté physique, à notre incapacité à mobiliser correctement la ressource disponible ou à l’émergence au niveau mondial d’un « mode de vie » qui consomme beaucoup plus d’eau que la terre ne peut le supporter… ?
A dos de side-car, ils partent avec une seule certitude : la quantité d’eau douce disponible sur notre planète est limitée et inégalement répartie entre les saisons et les pays. Cette « injustice » flagrante de la nature pourrait en partie expliquer l’émergence au cours du temps, de modes de vie radicalement différents suivant la rareté ou l’abondance d’eau, façonnant en profondeur l’identité et la singularité des populations à travers le monde.
Partant de cette évidence, nos deux explorateurs montreront l’extraordinaire capacité d’adaptation dont font preuve les populations humaines depuis leur implantation sur les berges des grands lacs du Rift africain jusque dans les sables du Néguev en Israël, en passant par les hauts plateaux éthiopiens, véritable château d’eau de l’Afrique de l’Est.
Il ressort très nettement de ce périple que l’eau est là, mais nous ne savons pas la gérer efficacement. Le développement d’un pays ne dépendrait donc pas nécessairement de sa dotation naturelle en eau mais bel et bien de sa capacité à la transformer en ressource exploitable et à pouvoir la mobiliser en fonction de ses besoins. L’eau a ce pouvoir de limiter nos ambitions de développement. Mais l’histoire montre aussi que l’être humain a toujours cherché à s’émanciper des contraintes imposées par la nature. Qu’on soit 2 milliards ou 9 milliards sur terre, l’eau restera un problème à résoudre, car toujours physiquement limitée et inégalement répartie. En revanche, ce qui peut changer c’est notre aptitude à mobiliser cette ressource, en nous adaptant, en nous éduquant et en tirant des leçons du passé car il n’y a pas de solutions miracles.
Itinéraire
L’expédition des Frères La Tullaye évolue le long du Rift Est-africain à travers 7 pays, des sources du Nil, où l’eau coule en abondance, jusqu’aux pays arides du Proche-Orient.
Tanzanie / Kenya / Ethiopie / Soudan / Egypte / Israël
Découpage du documentaire en 4*52’
Episode 1 : Les Guerriers de la pluie - Tanzanie
Geoffroy et Loïc récupèrent à Dar Es Salam en Tanzanie leurs deux side-cars. Ils partent à la rencontre des modes de vie les plus anciens : les chasseurs-cueilleurs et les pêcheurs qui vivent de ce que la nature leur donne au jour le jour. Aujourd’hui, ce mode d’organisation est rendu difficile avec l’explosion démographique qui diminue les espaces vierges et épuise les ressources naturelles auparavant disponibles. Cette vie précaire est le choix de la liberté car en ville sans éducation et sans travail, ils seraient condamnés à la mendicité. Plus au Nord aux confins du Serengueti et du Lac Natron nos deux explorateurs s’intéressent au nomadisme. Qu'est ce qui pousse les humains à migrer et qu'est-ce qui ne leur permettrait plus de le faire aujourd'hui ? La recherche d’eau, de nourriture et d’un environnement généreux est le but premier qui motive cette migration ancestrale. L’accroissement de la population et le surpâturage en seraient les freins actuels. Dans un Boma Massai, où ils sont invités à passer la nuit, tandis qu’alentour les lions rôdent, ils s’intéressent aux mutations nécessaires que ce légendaire peuple nomade doit opérer pour subsister. Mais qu’adviendra-t-il de ses traditions communautaires faites de partages et de rites initiatiques où la nature seule dicte sa loi ?
Episode 2 : Changement d’adresse pour cause de sécheresses - Kenya
Cet épisode débute le long du fleuve Tana, qui prend sa source sur le mont Kenya et se jette dans l'Océan Indien. Geoffroy et Loïc s’y rendent pour comprendre comment deux communautés, les cultivateurs sédentaires et les pasteurs semi-nomades, cohabitent et se partagent une même ressource en eau, le fleuve. Malgré des ressources abondantes, l’eau du fleuve et des terres agricoles fertiles, les deux communautés sont frappées par la disette. Les causes de ce mal semblent être inextricables quelque part entre un Etat incapable de venir en aide à sa population, des sécheresses à répétition et des agriculteurs et des pasteurs désarmés et impuissants face à la nouvelle donne économique de la mondialisation. Pour ne pas mourir de faim, ces populations sont contraintes de trouver refuge en ville en laissant derrière elles une ressource abondante et inexploitée. Nos deux frères aventuriers continuent leur périple au Kenya où ils arrivent à Nairobi, capitale du pays, qui compte plus de 140 bidonvilles. Kibera est le plus grand bidonville d’Afrique avec une densité de population dix fois supérieure à celle de Paris. Dans ces quartiers de tôles et de bidons, ils vont rencontrer des migrants qui fuient la campagne dans l’espoir d’avoir plus d’un repas par jour. A l’aide d’une ONG, Geoffroy et Loïc pénètrent dans cette zone de non-droit. Des femmes leur montrent comment elles se sont organisées pour avoir à manger et offrir un avenir meilleur à leur progéniture. Ils continuent ensuite leur route vers le Nord en direction du lac Turkana où des éleveurs Gabbras se battent contre la sécheresse et le surpâturage pour rester là où ils sont nés et ne pas avoir à changer d’adresse pour la ville.
Episode 3 : Terres de promesses - Ethiopie
Dans cet épisode, Loïc et Geoffroy doivent faire preuve d’endurance pour continuer leur route en side-car, loin des sentiers battus, où peu de conducteurs s’aventurent et où chaque mètre peut se transformer en cauchemar. C’est aussi le temps de rencontres fortes dans un pays tristement célèbre pour ses famines à répétition. Loïc et Geoffroy veulent voir comment la population se bat pour survivre avec ses outils hérités du passé et comment elle s'est relevée de ces années de souffrances. C’est sous la canopée de ces régions montagneuses richement dotées en eau et en soleil, que le café (Coffea arabica) est né. Cette culture d’exportation est un des piliers de croissance de l’économie éthiopienne. Mais l’Ethiopie est confrontée au mal qui caractérise les pays en transition économique : la déforestation. En effet, pour répondre aux besoins grandissants en énergie et à la nécessité de mettre toujours plus de terres en culture, les éthiopiens, dont la population ne cesse de croître, coupent leur forêt. Ils en oublient que ce couvert végétal est la base de leur développement. Plus au Nord, non loin des sources du Nil Bleu, Geoffroy et Loïc sont invités à passer Noël dans une famille d’agriculteurs. En Ethiopie l’indice de fécondité est encore de 6,17 enfants par femme. L’accroissement démographique en milieu rural agricole oblige les populations à morceler leur patrimoine agricole. Des femmes leurs confient que la solution passe par l’égalité des droits entre les sexes et par l’éducation. Cette révolution des mentalités désengorgera les campagnes au profit des villes où, formées, les nouvelles générations trouveront un travail.
Episode 4 : Chaque goutte compte - Soudan, Egypte, Israël
Dans les plaines soudanaises, nos deux aventuriers sont interpellés par des paysans qui rêvent de verdir le désert mais les banques ne leurs font pas confiance alors que l’eau du Nil est là, disponible en grande quantité. Geoffroy et Loïc poursuivent leur route vers le Nord pour arriver en Egypte à Assouan après avoir traversé le lac Nasser en bateau. Ce pays est un vaste désert où 95% de la population vit sur seulement 5% du territoire, c’est-à-dire le long du Nil ! Le Printemps Arabe ouvre une nouvelle ère dans cette Egypte qui se cherche un avenir à sa mesure. L’Egypte compte 88 millions d’habitants mais devrait rapidement passer à 130 millions d’ici 2050. Comment va-t-elle faire face à l'augmentation de sa population ? De la ville d’Assouan au Delta du Nil, nos deux frères rencontrent experts, agriculteurs et entrepreneurs qui cherchent des solutions pour continuer à se développer tout en opérant une mutation d’un pays agricole maintenu dans l’illettrisme, vers un pays qui pense à l’éducation de sa jeunesse et aux droits de ses citoyens. A la fin de cette expédition au long cours le long du Rift Est-africain se trouve Israël. 13 000 km et 167 jours auront été nécessaires à nos deux aventuriers pour y parvenir. Dans ce pays à moitié couvert par le désert du Néguev, la question de l’eau est brûlante. Aucune goutte d’eau ne semble être laissée au hasard dans la nature. Nos deux frères explorateurs veulent comprendre comment ce pays a réussi à repousser les limites imposées par son environnement pour mettre en place en plein désert un mode de vie à l'occidentale ? Ils finissent leur quête sur les bords du Lac de Tibériade. Ils y voient un symbole de paix dans ce pays qui a su développer les plus belles technologies du monde en matière de gestion de l’eau mais qui peine à trouver un accord de partage de ce trésor qu’il a reçu en héritage avec ses voisins.
Précédentes Expéditions
En 2003/2004, Expédition Hydrotour, un tour du monde en 2 CV à la rencontre des acteurs de l’eau marque le début de leur passion pour ce liquide vital. Cette expérience de 15 mois dans 36 pays leur permet de dresser une première cartographie des usages et pratiques de l’eau. Une réalité s’offre à eux, dès la Roumanie : le manque d’accès à l’eau n’est pas un problème qui frappe uniquement l’Afrique. L’état de l’eau dans le monde est certes préoccupant mais de nombreuses populations refusent de baisser les bras et se battent au quotidien pour « sauver l’eau qui meurt ». Cette expédition est reprise dans le livre « Hydrotour, 6 milliards d’acteurs pour sauver l’eau ».
En 2008 avec Expédition Yangtsé en Chine, ils poursuivent à moto et en tricycle leur recherche sur ce lien qui unit l’homme à l’eau le long du fleuve Yangtsé-Kiang, de sa source sur les hauts plateaux tibétains jusqu’à son embouchure à Shanghai. Au fur-et-à-mesure de leur descente du fleuve, ils découvrent les premières adductions d’eau et ainsi les premiers signes de développement. Des villes de plus en plus étendues font leur apparition, les yacks et les yourtes laissent la place aux voitures et aux buildings.
Embouchure du fleuve et aboutissement d’un long voyage, Shanghai incarne l’apogée d’un monde moderne où l‘eau n’a plus le même rôle ni la même place qu’à la source. Chaque rencontre avec les habitants rappelle à quel point l’eau conditionne la vie quotidienne.
De cette expédition naît une idée simple : « Pour assurer un développement économique et sociétal durable, l’Homme doit impérativement préserver les ressources en eau mises à sa disposition ». Cette expédition est racontée dans le documentaire « Expédition Yangtsé » diffusé sur France 5.
2010 Expédition Kachgar, Sur les Traces de l’Or Bleu, propose une lecture originale de la mondialisation depuis le temps des caravanes des routes de la soie jusqu’à la société actuelle de consommation de masse. Elle fait prendre conscience de notre impact sur la ressource en eau grâce au concept d’eau virtuelle illustré par l’exemple du coton. Tout au long des 15 500 km qui séparent la Chine de Paris, nos deux explorateurs revivent le développement des échanges et l’avènement de la société de consommation. Ils partent d’une vie nomade (Kirghizstan) autosuffisante pour arriver à un mode de vie citadin (France) entièrement dépendant des échanges avec le monde extérieur.
En définitive, si nous voulons conserver cet héritage extraordinaire des routes de la soie tout en augmentant le nombre de bénéficiaires des échanges, nous devons prendre conscience que sous une forme ou sous une autre, quand nous produisons, échangeons ou achetons un produit, c’est toujours de l’eau qui est consommée quelque part dans le monde...
Cette expédition est racontée dans le documentaire « Expédition Kachgar » diffusé sur France 5.
Fiche Technique
- Titre de l’œuvre : Expédition Grand Rift
- Sociétés de Productions : BIGLO Productions et Antipode
- Producteurs Délégués: Geoffroy de La Tullaye & Hervé Corbière
- Producteurs Exécutifs : Loïc de La Tullaye et Jean-Luc Millan
- Direction de Production : Gaëlle Dupuis-Savigny et Olivia Herranz
- Administration de production : Sylviane Dufay Brossard, Frédéric Alvarez, Sophie Harguindeguy, Armel de Moncuit
- Assistante de production : Charlotte de Montmarin
- Auteurs : Loïc et Geoffroy de La Tullaye
- Réalisateurs : Loïc et Geoffroy de La Tullaye
- Genre : Documentaire
- Durée : 4*52 minutes
- Musique : Stéphane Peyrot
- Support de tournage : HD
- Diffusion: France 5
- Distribution : GAD
- Lieux de tournage : Tanzanie, Kenya, Ethiopie, Soudan, Egypte et Israël.
- Cadreurs : Thomas Nivière, Adrien Mendoza, Raphaël de Casabianca,
- Chefs monteurs : Elise Donadille, Gilles de Voghel
- Monteurs additionnels : Bruno Esquirolle
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Entretiens:
Entretiens (si possible) : Vidéo de notre TEDx Panthéon Sorbonne : <http://youtu.be/xaecLpOZvWU>